Utilisez-vous l’exercice pour engourdir les sentiments et les émotions que vous trouvez difficiles? C’est le cas de nombreux professionnels du fitness ; j’ai même entendu certains d’entre eux l’appeler leur » drogue de prédilection «, comme s’ils affirmaient que le comportement sain qu’est l’exercice est parfaitement acceptable comme moyen d’éviter les défis mentaux et émotionnels.
En tant que coachs qui soutiennent la santé physique, mentale et immunitaire de nos clients, je nous invite à réfléchir au thème de la Semaine de la santé mentale de cette année : Quand on met les mots, on apaise les maux. L’Association canadienne pour la santé mentale nous invite à exprimer et à gérer nos émotions, même celles qui nous mettent mal à l’aise, grâce à son hashtag #ParlerPourVrai
J’ai eu l’occasion parfaite de #ParlerPourVrai la semaine dernière grâce à une épiphanie au milieu d’un traitement ostéopathique.
Ayant été littéralement mise à plat pendant plus d’une semaine par le pire cas de sciatique que j’ai jamais connu, j’ai fait appel à mes fidèles praticiens de santé. Mon incroyable massothérapeute et ostéopathe de Toronto n’a eu besoin que de deux minutes et demie pour constater que mon ancienne tendinopathie de l’adducteur droit s’était réveillée et avait entraîné une rotation totale de mon bassin, ce qui avait causé des ravages sur mon articulation sacro-iliaque gauche. Elle m’a également demandé si j’avais des douleurs à la mâchoire, ce que je n’avais pas encore mentionné. Oui, elle est brillante !
Deux jours plus tard, j’étais en traitement avec mon ostéopathe locale et, après avoir partagé ces idées, elle s’est mise au travail tout en me demandant quand le problème initial s’était produit ; j’ai expliqué que c’était quand Simon et moi étions en train de suivre des traitements de fertilité et finalement ma grossesse molaire qui a mis ma vie en danger.
Tous ceux d’entre vous qui ont étudié le corps subtil ou même le fascia savent parfaitement comment ce que nous ressentons énergétiquement atterrit dans notre corps.
Je suis donc là, au milieu d’un traitement intense du bassin et de la mâchoire, à me demander ce qui a bien pu déclencher tout cela à nouveau, quand je me suis rendu compte que nous avons dit au revoir à notre gentil petit compagnon Andy il y a quelques semaines. Il était malade depuis un certain temps et j’avais l’impression d’avoir fait mon deuil. Après son décès, je me suis rapidement lancée dans mon travail, mais il est clair que je suis toujours en deuil de ne plus être sa maman. À une époque où les gens doivent faire face à plus de chagrin et de traumatismes que jamais auparavant, je n’étais pas à l’aise de faire toute une histoire de la perte d’un animal de compagnie.
Mais j’ai besoin de #ParlerPourVrai et de le dire : J’ai le coeur brisé et il me manque tellement. J’ai déversé toutes mes vibrations de maman dans son âme douce pendant 4 ans et je n’ai pas encore trouvé quoi faire de cette énergie.
Je vous invite à prendre le temps de consulter les ressources disponibles sur le site notamment les boîtes à outils, les informations et les articles. Plongeons plus profondément dans notre intégrité avec ceux que nous servons en respectant notre propre santé mentale.
Consultez cet article si vous cherchez des conseils rapides pour évaluer si vous êtes en train de glisser vers l’anxiété.
Félicitation Nathalie, si bien dit en toute franchise et de bons conseils. Continue le bon travail.